Il nous parle d’Europe tout l’temps,
De Bruxelles, de traités brillants,
Mais pendant qu’il serre les banquiers,
La France profonde est oubliée.
Il joue au chef, il joue au grand,
Mais n’écoute plus ses enfants.
Les frontières, il les méprise,
Il aime les élites, il méprise nos crises.
Laissez-le tomber, laissez-le rêver,
Avec ses clubs de diplômés,
Il n’voit pas les gares de province,
Ni ceux qui bossent et qui trinquent.
Laissez-le tomber, laissez-le planer,
Sur ses plateaux bien cadrés,
Qu’il parte loin, qu’il reste ailleurs,
Car chez nous, on a le cœur.
Il parle souvent de "valeurs",
Mais c’est les nôtres qu’il fait peur.
Il vend la France en petits bouts,
Pendant que les cités s'en foutent.
Il nous donne des leçons d’humanisme,
Mais ferme les yeux sur l’abîme.
Pendant qu’il pense à l’Ukraine,
Nos anciens comptent leurs centimes.
Laissez-le tomber, laissez-le s’envoler,
Dans ses salons dorés,
Il n’a jamais connu nos vies,
Nos dimanches, nos embuches, nos nuits.
Laissez-le tomber, laissez-le passer,
Il n’est pas des nôtres, c’est juré,
C’est un président d’affiches,
Mais pas celui de nos fiches.
« Il voulait gouverner comme un roi.
Mais le peuple, c’est pas Versailles.
C’est la France des oubliés… des silencieux.
Et leur silence, bientôt, parlera. »
Il joue au sage, il joue l’clairvoyant,
Mais c’est le chaos sous les vents.
Les Français en ont assez,
De voir leurs rues abandonnées.
Il veut nous faire la morale,
Mais lui vit loin de la débâcle.
Alors qu’on serre tous la ceinture,
Lui, c’est champagne et dorures.
Laissez-le tomber, laissez-le couler,
Ses idées creuses, ses reflets,
Le peuple va bientôt trancher,
Et croyez-moi : on va changer !
Laissez-le tomber, laissez-le danser,
Dans ses rêves globalisés,
Nous on revient, on est là ,
Et la France ne l'oubliera pas !
Lais-sez-le… tom-ber ! Ma-cron ? C’est finiiii !